DE TOUS SAINTS QUI N’EST PAS SI SAINTE QU’ON VEUT NOUS LE LAISSER CROIRE
Cette célébration d’une fête païenne est aussi connue sous le nom de Samain, le Festival des Morts, le Festival des fantômes, la Saint-Martin et Old Hallowmas. En lisant ce texte, découvrez comment les vraies sorcières et sorciers ont à dire à propos de cette tradition qui est pratiquée par des millions de personnes innocentes …
L’halloween, une célébration de la fête païenne appelée samain:
Le texte qui va suivre est une traduction adaptée de l’anglais provenant de différents textes concernant les origines de l’Halloween et dont les références principales sont les suivantes:
Barbara G. Walker (1986) The Woman’s Encyclopedia of Myths and Secrets, Harper and Row, Publishers: San Francisco, CA.
J. C. Cooper (1990) The Aquarian Dictionary of Festivals, The Aquarian Press: Wellingborough, England
Isaac Bonewits. Copyright © 1974, 1999 C.E. Édité vue la longueur du texte.
Commençons donc par une vue d’ensemble de l’Halloween extraite du dictionnaire senior français-anglais anglais-français Le Robert & Collins qui décrit l’Halloween comme suit: « La fête d’Halloween, célébrée le 31 octobre (jour, où, pensait-on, les morts venaient rendre visite aux vivants), est une très ancienne tradition dans les pays anglo-saxons. À cette occasion, les enfants déguisés en sorcières et en fantômes frappent aux portes de leurs voisins pour leur demander des bonbons et de l’argent; aux États-Unis, cette coutume est connue sous le nom de « trick or treat », car les enfants menacent de vous jouer un mauvais tour (« trick ») si vous ne leur donnez pas un petit cadeau (« treat »), en général des bonbons.
Maintenant nous allons continuer avec les extraits traduits mentionnés ci-haut. La fête du Samain est aussi connue sous d’autres noms tels que: ShadowFest (Festival de la Mort ou Festival des Ombres ou Festival des Fantômes), Martinmas (la Saint-Martin), Old Hallowmas. Le Samain se célèbre pendant trois jours du 31 octobre au 1 novembre de chaque année. Cette période représente « La dernière moisson » « La terre en signe de salutation fait ses tristes adieux au « Dieu ». Nous savons qu’il va une fois de plus être né de nouveau de la « Déesse » et que le cycle va continuer. Le Samain est le temps de la réflexion, le temps d’honorer les Anciens qui ont quitté cette terre avant nous et le temps pour la « Clairvoyance » (donc de la divination). Lorsque nous contemplons la Roue de l’Année, nous en venons à reconnaître notre propre part dans le cycle éternel de la Vie.
Les peuples Celtes appelaient « la période où il y peu de soleil » le temps qui séparait le Samain (du 31 octobre au 1 novembre) et le Imbolc (le 1er février) qui est la fête consacrée à Brigit. Ainsi, le Samain est souvent nommé la « Dernière Moisson » ou la « Fin de l’Été » mieux connu sous le nom de l’Halloween.
Pendant que presque toutes les traditions Celtes reconnaissent cette fête comme étant la fin de la « dernière » année, plusieurs groupes ne célèbrent pas la venue du « Nouvel An » avant la fête Yule (Noël). Certains considèrent le moment entre le Samain et Yule comme un temps qui n’existe même pas sur la planète terrestre. Ce temps mort qui était un « temps qui n’en est pas un » était considéré dans les « anciens jours » comme étant très magique et très dangereux. Donc, même aujourd’hui, nous célébrons cette fête avec un mélange de célébration joyeuse et de révérence qui fait frissoner notre colonne vertébrale.
Le festival du Samain commence au coucher du soleil le 31 octobre. De façon générale l’arrivée du soir a toujours été un moment où on hésite à marcher seul dans la campagne, d’autant plus en est-il ainsi ce soir-là où le voile qui sépare le monde des humains de celui des esprits est à son plus mince. Les légendes traditionnelles parlent de morts retournant visiter leur parentée et de portes qui étaient ouvertes se jour-là et menant aux « Lands of the Sidhe » ou au « Faery Realm » (Royaume des Fées).
LE FESTIVAL DES MORTS
(‘Fleadh nan Mairbh’) Le Festin des Morts est préparé par plusieurs pour acceuillir ces visiteurs d’un autre monde et pour gagner leur faveur pour la venue de la nouvelle année. Plusieurs personnes laissent du lait et des gâteaux (« Bannock Samhain ») dehors près de leur porte à la veille du Samain pendant que d’autres préparent une place à table pour leurs ancêtres qui pourraient désirer se joindre aux célébrations avec leurs parents et leur famille.
Certaines Sorcières utilisent un chant au début du Festin pour souhaiter la bienvenue à leurs ancêtres. Voici un exemple d’un de ces chants:
Voici que nous nous assemblons à nouveau,
Le festin de notre mort commence.
Nos Anciens, nos Ancêtres nous invitons, Venez!
Et suivez le chemin du soleil.
Qui appelons-nous? Nous les appelons par leurs noms,
(Insérez le nom d’un ancêtre que vous désirez acceuillir.)
Les Anciens sont venus! Ici, avec nous ils se tiennent
Qu’importe le pays, qu’importe le territoire
Ils ne nous laissent pas, pour voyager seuls,
Chair de notre chair, os de nos os!
Grand-mères, Grand-pères, Grand soit leur Pouvoir!
Ceux du passé et du présent—à cette heure-ci!
Bienvenue parmi nous sont les morts qui font partie de la famille,
Fêtez ici avec nous et reposez-vous ici parmi nous.
Notre coeur est votre coeur et bienvenue dans nos coeurs;
De vieilles histoires à raconter et de nouvelles visions à voir!
C’est également une coutume d’allumer une nouvelle chandelle pour le Nouvel An! Ce rituel nous ramène aux jours quand le Samain était l’un des deux seuls jours —l’autre jour étant Beltaine— où c’était considéré correcte d’éteindre le « coeur du feu » et d’ensuite le rallumer. Si votre feu venait à s’éteindre à n’importe quel autre moment, l’on pensait que c’était en fait un signe d’une très grande malchance.
Au moment du rallumage du feu le matin, cette bénédiction, comme on l’appelait, était prononcée:
Nous invoquons le Trio Sacré:
De Sauver… De Protéger… D’Entourer
Le Coeur… La Maison… Le Ménage
Ce Soir, Chaque Soir, Tous les Soirs!
En fait, plusieurs Sorcières qui utilisent les Anciennes Coutumes, célèbrent deux Samains (ou Halloweens). La « Vieille » date du Samain a lieu quand le soleil a atteint 15 degrés Scorpion. (Note: L’Église Catholique a « emprunté » ce même jour pour célébrer la fête de la Saint-Martin, qui est un festin Chrétien célébré en commémoration de la mort et de l’enterrement de Saint-Martin de Tours. Le 11 novembre est le jour où ce festin est observé.) En conséquence, si vous suivez cette « manière » de faire, vous pourrez toujours célébrer pour le « plaisir » avec vos amis à une date et pour le « culte » avec votre parentée à l’autre date.
Le 31 octobre, couramment appelé l’Hallowe’en, est associé à plusieurs autres coutumes, dont quelques-unes étaient plutôt mystérieuses, pendant que d’autres coutumes étaient traitées avec plus de légèreté, et que d’autres encore étaient carrément étranges. Pourquoi est-ce qu’on essait d’attraper avec les dents des pommes flottants dans l’eau, ou que l’on sculpte des citrouilles en lanternes de Jack, et que l’on raconte des histoires de fantômes ce soir-là? Pourquoi est-ce que des enfants font du porte-à-porte pour demander des bonbons, habillés de costumes légendaires. Comment est-ce que l’Hallowe’en a un lien avec le jour de la Toussaint, célébré par certaines dénominations Chrétiennes le 1er novembre? Quelle est la signification de cette fête pour les Sorcières dans notre monde moderne?
Les origines de l’Hallowe’en EN BREF
L’Halloween a ses origines dans les Îles Britanniques, et la tradition de courir l’Halloween (c’est-à-dire de faire du porte-à-porte en disant on vous fait un mauvais coup ou vous nous payez la traite, ou bien en disant on mange ou on s’venge) s’est développée dans les États-Unis. L’Halloween est aussi basée sur les coutumes folkloriques amenées dans les États-Unis par les immigrants Irlandais après 1840. Depuis les temps anciens en Irlande, en Écosse et en Angleterre, le 31 octobre a été célébré par un festin pour les morts, tout en étant le jour qui marque le Nouvel An. Mexico observe un Jour pour les Morts en ce jour, comme font les autres cultures du monde.
Pour les premiers Européens, ce temps de l’année marquait le commencement du froid et des mois maigres à venir: les troupeaux étaient amenés dans les étables jusqu’au printemps. Certains animaux étaient tués, et la viande préservée pour fournir de la nourriture pour l’hiver. Le dernier ramassage des récoltes était connu comme la Fête de la Moisson célébrée avec des foires et des festivals. En plus de sa signification agricole, les anciens Celtes voyaient aussi le Samain comme un temps très spirituel. Compte tenu que le 31 octobre se situe exactement entre l’Équinoxe automnal et le Solstice de l’hiver, il y a une théorie que les personnes des anciens temps en se fiant sur l’astrologie ont développée. Ainsi, ils pensent que c’était un moment très puissant pour la magie et la communion avec les esprits. Le « voile qui sépare les mondes » des vivants et des morts avait la réputation d’être à son plus mince en ce jour; ainsi les morts étaient invités à revenir pour prendre part au festin avec leur bien-aimés; acceuillis à l’abri du froid, un peu comme quand les animaux étaient amenés à l’intérieur. Les coutumes anciennes vont de placer de la nourriture dehors pour les ancêtres morts à la pratique de rituels pour communiquer avec ceux qui sont passés dans l’au-delà.
La communion avec les morts était considérée l’oeuvre des sorcières et des sorciers, malgré que le commun des mortels n’avait pas d’opinion à ce propos. À cause que la montée de l’Église a amené un doute croissant des manières païennes de vivre des habitants du pays, le Samain est aussi devenu associé aux sorcières, aux chats noirs, aux chauve-souris (créatures de nuit), aux fantômes et à d’autres choses sinistres… Le stéréotype de la vieille sorcière se promenant sur le bâton d’un balai est simplement une caricature; les contes de fée ont exploité cette image pendant des siècles.
La divination du futur était couramment pratiquée à ce moment propice à la magie; compte tenu que c’était également le Nouvel An Celte, les gens se concentraient sur leurs désirs pour l’année à venir. Certaines traditions telles que d’essayer d’attrapper avec les dents des pommes qui flottent sur l’eau, rôtir des noix sur le feu, et faire cuire des gâteaux qui contenaient des pièces apportant la chance, sont en fait des méthodes anciennes de dire la bonne aventure.
ET PUIS, QU’EN EST-IL DE CES CITROUILLES ÉCLAIRÉES À LA CHANDELLE?
D’autres traditions anciennes ont survécu jusqu’à aujourd’hui, des lanternes sculptées à partir de citrouilles et de navets étaient utilisées pour fournir de la lumière le soir où d’immenses feux de joie étaient allumés et où toutes les maisonnées laisseraient tu leur feu s’éteindre afin qu’ils puissent être rallumées à partir de ce nouveau feu; car c’était considéré être source de chance pour toutes les maisonnées. Le nom de « Jack-O-Lantern » signifie « La lanterne de Jack » ou « feu follet » et vient d’une vieille légende Irlandaise. Jack était un homme qui ne pouvait ni entrer au paradis, ni entrer en enfer et qui a été condamné à flâner toute la soirée avec seulement une chandelle dans un navet comme moyen d’éclairage. Ou bien la légende va comme suit…
Mais de tels noms folkloriques étaient couramment donnés aux esprits de la nature, comme le Jack in the Green (Jack dans le Vert) où des plantes que l’on croyait avoir des propriétés magiques, et comme « John O’Dreams » (Jean dans les Rêves) ou « Jack in the Pulpit » (Jack dans la Chaire religieuse). Les traditions féériques Irlandaises sont pleines de telles références. Compte tenu que les chandelles placées dans des citrouilles ou des navets évidés (habituellement cultivés pour la nourriture et trouvés en abondance à ce temps-là de l’année) produisaient des flammes dansantes spécialement lors des soirées froides d’Octobre. C’est ce phénomène qui a pu créer un lien d’association des esprits avec les lanternes; et ce, à son tour, a pu amener à la tradition de la sculpture de visages épeurants sur ces légumes. Une vieille légende dit que les flammes d’une chandelle qui dansent le soir du Samain sont touchées par les esprits des ancêtres morts, ou « fantômes ».
Okay! QU’EN EST-IL DES BONBONS?
La tradition de « courir l’Halloween » telle qu’elle est pratiquée aux États-Unis en est une qui est complexe et que l’on croit dériver de plusieurs traditions reliées au Samain. Compte tenu que les Immigrants Irlandais étaient principalement Catholiques, ils étaient plus enclins à observer la Toussaint (Soul’s Day). Mais les traditions Irlandaises folkloriques ne meurent pas facilement et les anciennes façons de faire du Samain avaient été gardées en mémoire. La vieille tradition de faire du porte-à-porte pour demander des dons d’argent ou de nourriture pour le festin du Nouvel An a été importée des Îles Britanniques jusqu’aux États-Unis. La fête du Nouvel An en Écosse appelée Hogmanay était célébrée le 1er janvier et comporte selon les archives une coutume qui ressemble à celle de courir l’Halloween; des malédictions étaient invoquées sur ceux qui ne donnaient pas généreusement pendant que ceux qui donnaient du fond de leurs coeurs étaient bénis et louangés. Donc, la notion de courir l’Halloween était née (malgré que cette forme de salutation « Trick or Treat » c’est-à-dire « on vous fait un mauvais coup ou vous nous payez la traite, ou bien « on mange ou on s’venge » n’a été couramment utilisée qu’à partir de 1930 dans les États-Unis). Le port des costumes est une ancienne pratique; des villageois s’habillaient en fantômes pour escorter les esprits des morts aux abords du village à la fin de la célébration.
Vers les années 1920s, courir l’Halloween est devenu un moyen de diminuer la pression pour ceux qui vivaient dans des conditions de surpeuplement en milieux urbains pauvres. Des actes de vandalisme innocent ce qu’on appelle des mauvais coups (mettre du savon dans les vitres, etc.) a ouvert le chemin à des actes cruels et violents. Des organismes comme les Scouts ont essayé d’organiser de nouvelles façons plus sécuritaires et agréables de célébrer cette fête. Ainsi, c’est devenu une pratique d’encourager les enfants « sages » de visiter les magasins et les maisons et de demander de se faire payer la traite, et ce, afin de prévenir des actes criminels. Ces « soirées de quêteux » sont devenues très populaires et ont évolué à l’Halloween que nous connaissons aujourd’hui.
Qu’est-ce que les sorcières modernes font à l’Hallowe’en?
« C’est une fête importante pour nous. Les sorcières sont « variées » et elles pratiquent une diversité de traditions. Plusieurs d’entre nous profitons de ce moment pour pratiquer plusieurs formes de divination telles que le tarot, les runes (charmes magiques) ou des chants).
Plusieurs sorcières pratiquent aussi des rituels pou r honorer les morts; et elles peuvent inviter ceux qu’elles aimaient et qui sont décédés pour les visiter un moment, s’ils le désirent. Ceci n’est pas une « séance » dans le sens usuel du mot; les sorcières lancent une invitation, plutôt que de convoquer les morts, et nous croyons que le monde des morts est très proche à celui-ci. Donc, le Samain et encore lors de la fête Beltaine (1er mai), quand le voile entre les mondes est mince, nous essayons de voyager entre ces mondes. Ça se fait par la méditation, la visualisation et la projection astrale. Donc, que les sorcières reconnaissent l’existence humaine comme faisant partie du cycle de la vie, de la mort et de la naissance à nouveau, le Samain est un moment pour réfléchir sur notre mortalité et pour confronter nos peurs de mourir ».
Certaines Sorcières considèrent le Samain comme un moment pour se préparer pour les longs mois d’hiver où la noirceur est prédominante, comme un moment d’introspection pour entrer en soi-même. Elles peuvent lancer un dernier au revoir à l’été au moyen d’un dernier rite de célébration. Elles peuvent avoir des fêtes de la moisson, avec des légumes et des fruits qu’elles ont cultivés, ou du cidre brassé à la maison ou de l’hydromel (eau et miel fermentés). Elles peuvent présenter des remerciements pour ce qu’elles ont, réfléchir sur l’abondance qui passera l’hiver. D’autres encore peuvent célébrer au moyen de soirées costumées, ayant du bon temps avec des amis et de la nourriture. Il y a autant de manières d’observer le Samain qu’il y a de sorcières dans le monde!
Les festivals de feu
Il y avait quatre jours sacrés majeurs qui étaient célébrés par les Druides Paléopaïens à travers les territoires Celtes: le Samain (1er novembre), l’Imbolc (1er février), le Beltaine (1er mai) qui signifie « feu de BEL » ou BELEN c’est-à-dire le soleil et le Lugnasad (1er août) ou « Assemblée de Lug ».
Quatre autres jours sacrés (le Solstice d’Hiver à la mi-saison, l’Équinoxe du Printemps, le Solstice d’Été à la mi-saison et l’Équinoxe de l’Automne) qui sont basés sur les cultures Allemande ou Indo-Européenne sont également célébrés dans le calendrier Druide Néopaïen en plus d’autres fêtes basées sur les courants principaux. La méthode la plus courante utilisée pour le calcul des dates du Samain, de l’Imbolc, de la Beltaine et du Lugnasad a été, depuis les quelques derniers siècles, de consulter les jours ou les veilles des jours du calendrier civil suivants: 1er novembre, 1er février, 1er mai et 1er août respectivement.
Traditionnellement, on fait référence à ces quatre principaux jours saints en disant les festivals de feu parce que pour les Celtes anciens, autant que pour tous les Indo-Européens Paléopaïens, le feu était un symbole physique de divinité, de sainteté, de vérité et de beauté. Que ce soit en Irelande ou en Inde, parmi les Allemands ou les Hittites, des feux sacrés étaient allumés lors de chaque occasion religieuse importante. à ce jour, parmi les catholiques venant de l’est et de l’ouest, on ne peut pas avoir un rituel satisfaisant sans avoir quelques chandelles d’allumées!
Le Samain est le plus important des festvals de feu parce qu’il marque le Nouvel An Celte (une semaine plus tard, les cousins des Celtes Indo-Européens en Inde célèbrent Divali, qui est leur festival du Nouvel An.) Le Samain était le festival original qui est devenu le jour de la Toussaint sur le calendrier chrétien. Compte tenu que les Celtes, tout comme plusieurs cultures, commençaient chaque jour au coucher du soleil le jour précédent, c’est devenu la soirée de « All Hallows » (hallowed = saint) qui est éventuellement devenu « Hallow-e’en » ou la version moderne « Halloween ».
Entre autres choses, le Samain est le commencement de l’hiver et de la moitié de l’année (les saisons de Geimredh et Earrach) et est connu comme « le Jour Entre les Années » (l’année, comme le jour, commençait à la mi-noirceur). Le jour précédent le Samain est le dernier jour de l’ancienne année et le jour après le Samain est le premier jour de la nouvelle année. Le Samain étant « entre les années » était considéré un moment très magique, quand les morts marchent parmi les vivants et que les voiles qui séparent le passé, le présent et le futur peuvent être levés au moyen de la prophétie et de la divination.
Il existe certaines preuves qui indiquent que trois jours étaient passés à célébrer ce festival. Philip Carr-Gomm, Chef Choisi de « Order of Bards, Ovates and Druids », voulant dire des Druides Paléopaïens autant que des Druides Mésopaïens en Angleterre, avait ce qui suit à dire concernant ce sujet dans son « Elements of the Druid Tradition »:
« Le Samain, du 31 octobre au 2 novembre était un temps hors-temps. La société Celte, comme toutes les premières sociétés, était hautement structurée et organisée, chacun gardait sa place. Mais afin de permettre que cette ordre soit psychologiquement confortable, les Celtes savaient qu’il devait y avoir un moment où l’ordre et la structure puissent être abolies, où le chaos pouvait régner. Et le Samain était un tel moment. Le temps était aboli pour les trois jours de ce festival et les gens faisaient des choses insensées, les hommes s’habillaient comme des femmes et les femmes comme des hommes. Les barrières de clôture des fermiers étaient enlevées de sa structure et laissées dans les fossés, les chevaux des gens étaient déplacés vers différents pâturages, et les enfants cognaient aux portes des voisins pour de la nourriture et des cadeaux de la même manière que nous le connaissons aujourd’hui de façon plus diluée dans la coutume de courir l’Halloween.
Mais derrière cette démence apparente repose une signification plus profonde. Les Druides savaient qu’il y avait une qualité spéciale à ces trois jours. Le voile entre ce monde et le Monde des Ancêtres était levé pendant ces soirées-là, et pour ceux qui étaient préparés, des voyages pouvaient être faits en sécurité vers « l’autre côté ». Les rites Druides, en conséquence, consistaient à créer un contact avec les esprits de ceux qui étaient partis, car ils étaient perçus comme des sources de conseils et d’inspiration plutôt que d’appréhension. La lune noire, le moment où la lune ne peut pas être vue dans le ciel, était la phase de la lune qui régissait ce moment, parce qu’elle représente un moment dans lequel notre vision mortelle a besoin d’être obscurcie afin que nous puissions voir dans les autres mondes.
Les morts sont honorés et célébrés au moyen de festins, non pas en tant que morts, mais comme des esprits vivants, les esprits d’êtres que nous aimons et de gardiens qui tenaient la racine de sagesse de la tribu. Avec l’arrivée de la Chrétienneté, ce festival a été transformé en l’Halloween (31 octobre), All Hallows [All Saints Day] (1er novembre) et [All Souls Day] (2 novembre) (la Toussaint). ici nous pouvons voir très clairement comment la chrétienneté bâti sur les fondations païennes qu’elle a trouvées dans ces îles. Non seulement est-ce que le but du festival concorde avec le festival d’origine, mais même la durée inhabituelle du festival est la même.
L’Église Chrétienne a été incapable d’arrêter les gens de célébrer cette fête, elle a donc simplement asp
erger un peu d’eau sainte dessus et lui a donné de nouveaux noms, comme elle a fait avec les autres fêtes et coutumes Paléopaïennes. Donc, quand des gens paniqués sur les oeuvres Sataniques se présentent au comité de votre école locale et essayent d’enlever l’Halloween des écoles publiques parce que c’est une fête Païenne, ils ont parfaitement raison. Bien entendu, la Saint-Valentin/Lupercalia, la Pâque/Eostre, et la Noël/Yule ont également plusieurs éléments Paléopaïens associés avec leur date et/ou leurs symboles. Si nous décidions donc d’enlever des écoles publiques toutes les fêtes qui ont des aspects païens, il n’y aurait plus grand chose d’agréable à fêter pour les enfants (et pour les adultes!). »
D’OU VIENT CETTE COUTUME?
Est-ce que c’est réellement ancien, quelques centaines de siècles, ou relativement moderne? Regardons ensemble ce qui est évident:
Kevin Danaher, dans son livre « L’année en Irelande », nous entretient longuement sur les célébrations Irlandaises traditionnelles de ce festival. Dans une section sur les déguisements d’Halloween, il dit: Un portrait familier dans la ville de Dublin le ou vers le 31 octobre est celui de plusieurs petits groupes d’enfants, dispersés dans des costumes grotesques et avec des visages masqués ou peints, accostant les passants et cognant sur la porte des maisons avec la requête: « Aidez la fête de l’Halloween! Avez-vous des pommes ou des noix? » dans l’attente qu’on leur donne de petits présents; et ce, incidemment, est des plus remarquable puisque c’est la seule coutume populaire de la sorte qui a survécu dans la métropole.
Il y a quelques générations, dans certaines parties de Dublin et dans d’autres régions de l’Irelande, les groupes consistaient de jeunes hommes et de garçons devenus adultes, qui souvent voyageaient des distances considérables dans leur quête, avec en conséquence des récompenses plus grandes. Les montants étaient habituellement dépensées lors d’une soirée d’Halloween avec de la musique, de la danse, des festins et ainsi de suite, à une maison particulièrement choisie, et pas simplement consumés sur les lieux comme les enfants d’aujourd’hui font…
Irisleabhar na Gaedhilge, ii, 370, mentionne que dans certaines parties de Comté de Waterford: « Hallow E’ en est appelé « oidhche na h-aimléise », « La soirée des malices ou des escrocs ». C’était une coutume dans le comté —cette coutume a survécu encore aujourd’hui dans certaines places— pour que les « garçons » s’assemblent en bandes, et, devancés par quelques-uns qui sonnaient de la corne et qui étaient toujours sélectionnés pour la force de leurs poumons, pour visiter toutes les maisons des fermiers dans le district et prélever une sorte de chantage, demandé avec un bon sens de l’humour et donné avec joie. Ils se rencontraient ensuite à un quelconque rendez-vous, et célébraient avec des festivités joyeuses le festival du Samain à leur propre manière. Quand le son des cornes était entendu à distance, la femme de la maison préparait pour leur réception de l’argent ou du pain blanc à leur être remis à travers la porte à moitié ouverte. Quiconque entendait le sauve-qui-peut sauvage de leur empressement à travers le terrain de la ferme jusqu’à la porte de la cuisine —il y avait toujours une course parmi eux pour prendre possession de la barrure de la porte— ne remettra pas en question le bien-fondé du mot aimiléis [malice] appliqué à ces procédures. Le chef de la bande chantait une sorte de récitatif en Gaélique, l’entonnant avec un ton de voix fortement modifié par le nez pour cacher son identité, dans lequel la bonne femme était appelée à faire honneur à Samain… »
Avant et après l’arrivée de la Chrétienneté, le début de novembre était quand les gens de l’Europe de l’Ouest et du Nord avait fini la dernière de leur moisson, la boucherie des surplus de troupeau (afin que les animaux aient suffisamment de nourriture pour passer à travers l’hiver). C’est alors qu’ils tenaient de grands festins, qu’ils invitaient leurs ancêtres à se joindre à eux, qu’ils décoraient les tombeaux de famille, et qu’ils racontaient des histoires de fantômes —toutes des choses qui peuvent frapper quelques monothéistes d’aujourd’hui comme étant spirituellement erroné, mais qui semblent à peine « mal »— et plusieurs polythéistes modernes en font autant. Donc, d’où vient la coutume de courir l’Halloween?
(1) À différents moments et endroits du Moyen Âge, des coutumes développées par des quêteux, ensuite des enfants, demandant pour des gâteaux (soul cakes) le jour de tous les saints (la Toussaint).
(2) À certaines autres moments et endroits Médiévaux, sont devenus populaires en Irelande et dans les Îles Britanniques, les fêtes de parades costumées, les chants et la danse au Jour de Mai, à l’Halloween, et à la fête de Yule (Noël) (avec différents thèmes, bien entendu, malgré que parfois avec des personnages similaires, tel que la tête de cheval à enfourcher (Hobby Horse). À l’origine, ces célébrants costumés étaient des adultes et des adolescents avancés, qui allaient de maison en maison (comme Danaher décrit ci-haut) demandant de la bière et des collations à grignoter en échange de leurs performances, ce qui mélangeait des symboles et des thèmes Païens et Chrétiens. Pendant que plusieurs Néopaïens peuvent penser que ces coutumes folkloriques remontent aussi loin que les temps Paléopaïens, il y a une mince possibilité de trouver la preuve pour le supporter.
(3) Du point de vue des occupants des maisons médiévales, bien sûr, d’être considéré radin (spécialement devant les ancêtres en visite et les fées populaires de l’Halloween) serait source d’une très mauvaise chance, puisque cela violerait les anciennes lois d’hospitalité. Peut-être qu’il y aurait quelques paradeurs en état d’ébriété qui auraient décidé de revenir plus tard dans la soirée et de jouer des mauvais coups sur ceux qui ne les auraient pas récompensé de façon appropriée, mais toutes les références à ce propos sont assez modernes.
(4) En 1605, l’effort infructueuse de Guy Fawkesd pour détruire le Parlement Britannique le 5 novembre, a amené à la création du Guy Fawkes Night célébré par des effigies de Fawkes brûlants dans des feux de joie et des enfants s’habillant de guenilles pour quêter de l’argent pour les feux d’artifices. À mesure que les décennies ont passé, ce rite est devenu entièrement entrelacé avec les célébrations et les coutumes de l’Halloween. Ceci n’est pas surprenant considérant que les feux de joie étaient le point central de la vieille tradition du Samain et de l’Halloween, en plus que le 5 novembre était en fait une date plus proche de la date astrologique du Samain que ne l’était le 1er!
(5) Durant le 19e Siècle en Amérique, des immigrants ruraux de l’Irelande et de l’Écosse ont gardé le sens commun des coutumes de l’Halloween de leurs pays d’origine: les filles restaient à l’intérieur et pratiquaient des jeux de divinations pendant que les garçons vagabondaient à l’extérieur s’engageant dans des moqueries presque également remplies de rituels dont les plus âgés « blâmaient » les esprits de l’au-delà ce soir-là.
(6) Aussi vers le milieu du 19e Siècle à New York, des enfants appelés « ragamuffins » (quêteux habillés en guenilles pour des muffins) s’habillaient en costumes et quêtaient de la monnaie des adultes le Jour de l’Action de Grâce.
(7) Les choses sont devenues plus vilaines avec l’augmentation de l’urbanisation et de la pauvreté dans les années 1930s. Les adultes ont commencé à chercher des moyens de contrôler le vandalisme des « garçons » auparavant inoffensif mais de plus en plus dispendieux et dangereux. Des villages et des villes ont commencé à organiser des événements d’Halloween sécuritaires et les occupants des maisons ont commencé à donner des cadeaux aux enfants du voisinage comme un moyen d’acheter leur bonne conduite en portant leur attention loin de leur anarchie précédente. Les « ragamuffins » ont disparu ou bien ont changé de date au profit de l’Halloween. Le terme « trick or treat » (on mange ou on s’venge) est finalement apparu dans la documentation autour 1939!
Vers le milieu du 20ième siècle en Irelande et en Grande-Bretagne, il semble que c’était seulement les petits enfants qui se déguisaient et qui paradaient dans les maisons des voisins pour faire des présentations et ensuite demander une récompense. Les enfants Américains semblent avoir gardé cela en mémoire avec leurs chants de « Jingle bells, Batman smells, Robin laid an egg », et d’autres mélodies classique chantées sans raison apparente sauf celle de la « tradition ».
Est-ce qu’il est approprié pour les Chrétiens de célébrer l’Halloween? Je suppose, mais cela dépend de quelle sorte de Chrétiens cela implique. Les Chrétiens Conservateurs, qui mettent souvent beaucoup plus d’emphase sur l’Ancien Testament (surtout sur les passages qui leur plaisent le plus) qu’ils n’en mettent sur le Nouveau Testament, peuvent simplement mettre en relief les coutumes de divination et de communication avec les esprits de l’au-delà et ceux de leurs ancêtres morts qui sont communes à l’Halloween traditionnel pour dire que ces activités ne leur sont pas permises. Les Chrétiens Libéraux, qui portent une plus grande attention au Nouveau plutôt qu’à l’Ancien Testament, peuvent en venir à des conclusions très différentes. Les Chrétiens Modérés, bien sûr, seront bien pris au milieu de tout cela, comme d’habitude. Mais personne, sans égard à la religion, ne devraient ressentir le besoin d’accepter de mentir ou de propager des mensonges et des erreurs concernant l’Halloween, ou même de n’importe quelle thème religieux, afin de prendre une décision spirituelle pour soi-même, ou pour leurs enfants.
« All Souls’ Day » (le jour de toutes les âmes) (1er novembre), aussi connu comme « All Hallows’ Day or All Saints’ Day » (le jour de tous les saints ou la Toussaint), est une version christianisée de l’ancien festival Celte du Samain, le Festin des Morts. Le Samain, maintenant connu comme étant l’Halloween, a commencé le soir du 31 octobre, parce que les anciens jours avaient été calculés d’une soirée à une autre, plutôt que de minuit à minuit comme nous le faisons maintenant (de là la prédominance de la « veille », comme dans la Veille de Noël, la Veille du Nouvel An, l’Halloween, etc.)
Le Nouvel An Celte a commencé au Samain, nommé ainsi à cause du Dieu primitif de la Mort, Samana. Le soir sacré était aussi un festin des fées, qui dominaient le festival, mais qui partaient par la suite pour leur retraite d’hiver, pour ne revenir dans notre monde qu’au Beltaine, la festivité de Mai qui annonçait le début de l’été. Puisque les fantômes et les fées parcouraient la terre ce soir-là, c’était dangereux pour les gens mortels d’aller ici et là sans pratiquer des rituels de précautions. Des êtres surnaturels avaient la propension à voler ceux qui n’étaient pas sur leurs gardes et à les enlever vers leurs lieux éternels, pour qu’on ne les voit plus jamais —ou pour prendre leurs âmes, laissant les pauvres malheureux mortels perdus et confus dans la zone floue.
Dans l’Irelande ancienne, les gens avaient coutume d’appeler ce soir-là qui était mystérieux et dangereux la Veillée de Samain. La croissance était à son plus bas et le froid augmentait, donc des feux de joie aux pouvoirs magiques étaient allumés pour encourager le soleil. Des gens boitaient sur ces feux et des bovins étaient traînés à travers les flammes; même des sorcières étaient brûlées sur ces feux de joie dans les derniers temps. La purification par le feu éliminait les influences du mal. Des fantômes et des fées étaient tous deux actifs. Des offrandes de nourriture étaient laissées pour les deux et c’était dangereux de voyager ce soir-là de peur d’être emmenés au loin par des fées; du fer ou de l’acier étaient gardés sur soi, puisque les fées avaient en horreur quoi que ce soit qui était fait de fer et l’éviteraient à tout prix.
Le Samain à cette époque-là était surtout un temps de chaos et tout le contraire de l’ordre normal. C’est ce qui a amené la plaie des mauvais coups: le blocage des cheminées, la liberté des troupeaux d’animaux, l’attaque de choux sur des gens notables et ainsi de suite. La terre avait besoin d’être nettoyée et un feu continuaient de brûler pour les morts. C’était également une saison pour la divination et pour la lecture des présages, tels que de placer deux noix dans le feu pour le test des amoureux: s’ils brûlaient de façon stable, cela dénotait de la constance, s’ils éclataient, de l’inconstance. Les rites variaient d’une région à l’autre. On le décrit comme un soir de charmes ayant des pouvoirs magiques et de divinations, la lecture du futur au moyen de mirroirs de sorcières et de cendres de noix, entrer la tête dans l’eau comme un canard pour attraper des pommes qui flottaient dans des bains d’eau (représentant des symboles de l’âme dans le Cauldron of Regeneration) et d’autres rites répréhensibles. Encore aujourd’hui, l’on dit que la fille qui épluchera une pomme devant un mirroir à l’Halloween verra l’image de son futur mari dans la vitre.
Bien entendu, les divinations originales étaient des déclarations prophétiques par les morts ancestraux, qui sortaient de leurs tombes à l’Halloween, apportant parfois des cadeaux aux enfants de leurs enfants encore en vie. Dans la tradition Sicilienne de l’Halloween, « les relations avec les morts sont devenus le sujet favori des contes de fées des petits. » Des coutumes similaires sont observées à Noël.
Des païens célébraient leur festin du Nouvel An à l’Halloween, sacrifiant des animaux domestiques à leur dieu
Zimiennik (Samanik / Samana). Si le seigneur du monde des morts acceptait l’offrande au nom de tous les morts, les esprits étaient satisfaits et ne leur faisaient pas de mal. Si l’offrande n’était pas donnée de façon adéquate, ils pouvaient descendre sur le monde sous la forme de fantômes remplis de vengeance, dirigés par des démons et des « sorcières » (des prêtresses) qui les appelaient. Les sorcières et les fantômes sont encore associés à l’Halloween, en plus d’autres symboles de la mort comme les hibous, les chauve-souris, et les chats. L’idée païenne était que des joints cruciaux entre les saisons ouvraient des craques dans le tissu du temps-espace permettant ainsi le contact entre le monde des fantômes et celui des mortels.
Les pommes et les noix associées au Samain et à l’Halloween étaient aussi connectées à l’ancien festival Romain de Ponoma le 1er novembre, un festin du mûrissement des fruits et un moment quand les magasins de l’été étaient ouverts pour la consommation de l’hiver. La pomme était le Rameau Argent Celte et le fruit de l’autre monde, symbolisant l’amour, la fertilité, la sagesse et la divination; le fruit du paradis et de l’homme sage. Le noisetier était l’arbre sacré des forêts Celtes et, comme pour toutes les noix, représentait la sagesse cachée, les amoureux et la paix. Comme l’Arbre de Vie, il poussait dans l’Avalon près de la mer sacrée.
Après l’avènement de la Chrétienneté, des croix ont été faites et fixées aux maisons, aux étables et aux portes des écuries. Des feux de joie ont été allumés pendant que le « pieu de Samain » et les cendres et les tisons brûlants étaient mis de côté. Il y avait aussi des soirées où des gens déguisés allaient ici et là collectant des pommes, des noix ou de l’argent et le cheval d’amusement ou une tête de cheval que l’on voit dans les cérémonies. Les pouvoirs maléfiques étaient Formoriens et dans les temps précédents, le sacrifice humain a la réputation d’avoir été pratiqué; ce qui n’était pas seulement pour stimuler les pouvoirs mais également pour amener la fertilité.
Des traces de sacrifices humains sont également vues dans la cérémonie de Welsh « Black Sow » (la Truie Noire) dans laquelle chacun descendait en courant le plus vite possible en criant: le Black Sow prendra celui qui sera le plus grand retardataire », la dernière personne étant la victime. Le Black Sow (la Truie Noire) était l’esprit du mal, du froid et de la mort.
La boucherie massive des animaux n’était pas seulement pour la nourriture de l’hiver, mais parce qu’il n’y avait pas assez de nourriture pour les nourrir dans les pâturages de l’hiver. Cette tuerie a pris une tournure de rituel et de sacrifice parmi les Celtes et les Teutons et portait les marques d’un festival pastoral d’autrefois dont l’emphase était mis sur les animaux semi-divins. Le festin prenait ensuite place et les morts étaient aussi fêtés. En Allemagne et en Gaulle, des processions turbulentes prenaient place où des hommes habillés de masques d’animaux et de peaux, prenaient ainsi contact avec les animaux sacrés et avec les divinités. Lors du Samain, une gerbe de maïs, une branche de feuilles vertes persistentes ou de gui étaient symboliquement amenées aux pouvoirs de la mort de la végétation. Le fait de porter ou de décorer avec des feuilles vertes démontre que la vie n’est pas morte. Pline donne un compte rendu d’un festival Druide sur la coupe d’une branche de gui provenant d’un arbre de chêne: il avait été coupé avec un sécateur or et attrapé avec une nappe blanche, puisqu’elle ne doit jamais touché la terre. Deux taureaux blancs étaient sacrifiés et un festin était tenu.
Le Samain était aussi un moment de trêve sans bataille, sans violence et sans divorce de permis, c’était donc un temps pour se marier. Les comptes étaient fermés, les dettes collectées, les contrats signés et les serviteurs engagés.
Donc l’Halloween a une histoire assez large, allant chercher la nuit des temps. Les rituels que nous employons aujourd’hui avec tant de légèreté dans le coeur ont leurs origines dans des rituels les plus sérieusement protégés, conçus pour garder le monde surnaturel à flot.
La Bible ne dit pas que c’est acceptable de célébrer les fêtes païennes. Elle répète continuellement de ne pas vénérer le vrai Dieu de la même manière que les autres nations vénéraient leurs faux dieux. De plus, Dieu commande à son peuple de vénérer les jours qu’Il a créé pour le culte. Je suis convaincue que toutes les fêtes « chrétiennes » ont une origine païenne. L’église du premier siècle (les disciples et les apôtres) ne célébrait aucune fêtes courantes. Pour cette raison, les Chrétiens ne devraient PAS célébrer des tromperies qui sont arrivées après. Pendant qu’il n’y a rien à y gagner spirituellement, il y a du danger à les garder puisqu’ils distraient et salissent la raison pour laquelle nous existons, et celle pour laquelle Dieu avait prévue pour nous.
Premièrement, les Chrétiens devraient savoir ce que l’Halloween veut dire, et ensuite lire Éphésiens 5: 11. L’Halloween est le côté ténèbres de notre monde. Satan a plusieurs visages. Les Chrétiens devraient s’intéresser à bien le connaître pour la simple raison qu’il ne sera pas capable de nous tromper.
La tradition de l’Halloween remonte au festival Druide de la mort. Le Panthéon Romain a été bâti par l’Empereur Hadrian en 100 A.D. comme un temple dévoué à la déesse Cybele et à d’autres divinités Romaines. Il est devenu la principale place de culte. Les païens romains étaient reconnus qu’ils priaient pour les morts. Rome a été capturé et le Panthéon a été détruit. L’Empereur Phocas a capturé Rome et a donné le Panthéon au Pape Boniface IV en l’an 609. Il l’a reconsacré à la Vierge Marie et a recommencé à utiliser le temple pour prier pour les morts, et seulement maintenant il a été Christianisé, quand des hommes ont ajouté l’enseignement non basé sur les écritures du purgatoire. L’Église de Saint-Pierre à Rome a été bâtie par-dessus un cimetière, de toutes sortes de choses, situé à l’extérieur de l’ancienne Rome. Oh! La juxtaposition des croyances des Druides et de l’Évêque de Rome (c’est-à-dire du Pape)!
NOS COMMENTAIRES SUR L’HALLOWEEN :
En conclusion, la vérité parle tellement bien par elle-même, qu’il ne reste pas grand chose à y ajouter. Ainsi diminue la possibilité d’y ajouter plusieurs autres options basées sur la spéculation humaine ou sur la forme de croyance d’une personne. Il ne reste donc plus de place pour les commentaires du genre « oui, mais … ». En fait, pour ceux parmi vous qui se gardent loin de la vérité ou qui s’en éloignent tout simplement, vous ne serez jamais libérés des activités païennes, qu’importe comment les religions ou les traditions vous présentent les attaques trompeuses de Satan. Pareillement à la Noël et à plusieurs autres coutumes de la Chrétienneté moderne, plusieurs fêtes païennes ont été absorbées et modifiées par l’église. La Bible nous informe que Satan va avoir son temps sur la terre pendant les derniers jours de la fin des temps. Vous êtes aussi bien de savourer les plaisirs du mal pendant que vous le pouvez encore, car ils ne dureront plus longtemps! Hélas, si vous refusez de comprendre la signification incroyable que ces jours ont, vous allez continuer à sculpter vos citrouilles. Par contre, lorsque vous allumerez les chandelles de la tradition, les flammes seront là pour vous rappeler d’un enfer qui non seulement est réel mais qui fait également partie de votre futur qui n’est pas si loin. De plus, quand vous encouragerez les barbares païens qui font leurs mascarades déguisés avec des costumes du mal en leur payant la « traite », peut-être que ça vous rappellera le vicaire du comble de tous les blasphèmes, qui a endossé l’institution annuelle de telles parades irrévérencieuses envers les Saintes Écritures, celui qui est un sacrilège à Dieu vêtu des costumes Sataniques de la Mère des églises et qui a atteri dans le rôle du plus important illusionniste de toute l’humanité moderne, c’est-à-dire le Pape en personne.